#1 – Comprendre le marché pour innover
Il n’y a pas de stratégie numérique, mais du numérique dans la stratégie d’entreprise. Autrement dit, le digital ne doit pas être décorrélé des orientations stratégiques et de la réalité du marché. Avant de se lancer à toute vitesse dans l’idéation il est donc indispensable de diagnostiquer l’existant, que ce soit en interne mais aussi les concurrents directs et indirects. Interviews, cartographie des processus, étude des données de web analytics, benchmark… les sources sont nombreuses pour réaliser cette première phase d’étude de l’existant, incontournable pour imaginer le futur.
#2 – Faire émerger des idées grâce au Design Thinking
C’est à ce moment que la créativité s’exprime ! Le Design Thinking et les outils qui en découlent, tels que les personae, permettent de (re)positionner le client au centre des débats, pour imaginer des solutions et des services VRAIMENT utiles. Cette phase de brainstorming se nourrit du diagnostic et permet d’identifier les axes à étudier en priorité.
Pour sortir un peu du cadre, SURICATS a développé des outils qui permettent de générer des concepts qui n’auraient probablement pas émergé sans cela. L’objectif n’est pas d’avoir un maximum de post-its collés au mur, mais plutôt des bonnes idées, répondant à de réelles problématiques clients.
#3 – Prioriser par la valeur (pas par la complexité)
Même si un concept paraît trop cher ou trop compliqué, il ne faut pas l’abandonner immédiatement pour autant. Ce qui compte, c’est que le concept apporte de la valeur à l’utilisateur final, qu’il soit client ou collaborateur. Et la valeur ne se traduit pas toujours en euros !
Quoiqu’il en soit, il faut faire des choix et définir quels sont les projets prioritaires, en tenant compte des prérequis et des dépendances entre les projets.
#4 – Transformer la fiche concept en projet
Chacun des concepts retenus est instruit comme un projet, et donc cadré par une série de sprints de design (4 à 6 sprints), afin de définir clairement le besoin à travers une approche issue du Design Thinking. Les personae, parcours et idées alimentent un backlog de fonctionnalités priorisées, qui donne ensuite lieu à une analyse technique et financière. Chaque projet doit évidemment répondre à des enjeux de ROI, qu’il soit purement financier ou plus qualitatif : chiffre d’affaires additionnels, coûts évités, gains de productivité, satisfaction client… Ces éléments, comparés aux coûts de la solution (en phase de build et les coûts récurrents en run), sont soumis au comité d’engagement pour lancement de la phase de développement. Et jusque-là, tout va bien : tous les projets de la feuille de route qui ont été présentés en comité d’investissement ont été validés !