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De la conformité à la création de valeur : faire de son reporting de durabilité une réussite

Comment transformer le reporting de durabilité en levier de performance

Les clés de réussite d’une stratégie de reporting extra-financier

S’engager dans une démarche de déclaration environnementale, sociale et de gouvernance (ESG), ce n’est pas seulement ajuster ses positions pour cocher une case réglementaire. C’est comprendre que les exigences croissantes des parties prenantes – investisseurs, collaborateurs, clients – sont des occasions déguisées d’innover.

Maîtriser les fondements techniques est la condition sine qua non. Par exemple, pour une trajectoire climat crédible, impossible de faire l’impasse sur une méthodologie de comptabilité carbone reconnue. Que ce soit le GHG Protocol, la méthode Bilan Carbone ou encore les guidelines SBTi, ces outils forment le socle de toute quantification fiable. Sans eux, point de pilotage éclairé.

Professionnelle analysant des données ESG sur ordinateur dans un bureau moderne

À cela s’ajoute la nécessité d’un outil de reporting robuste et traçable. À l’heure de la donnée omniprésente, architecture modulaire et capacité d’adaptation sont les vertus à rechercher. Cet outil devient une colonne vertébrale qui unifie les formats sources, encode les règles de calcul et garantit l’évolutivité en fonction des changements de périmètre ou de règlementation.

Mais aussi technique soit-elle, cette mécanique ne tourne pas toute seule. Il faut structurer la collecte de données autour de relais internes. Identifier les bons interlocuteurs, les former, leur attribuer un rôle clair dans le dispositif – en somme, créer un réseau de “data champions” répartis dans les directions. Cela passe par des trames de collecte spécifiques, des plannings rigoureux et un travail d’animation en continu.

Enfin, un reporting réussi se documente : outiller et formaliser sa démarche en capitalisant sur les retours d’expérience, permet à l’entreprise non seulement d’assurer la répétabilité de son reporting chaque année, mais aussi d’introduire une logique d’amélioration incrémentale. Car comme le disait Peter Drucker, « Ce qui se mesure s’améliore » – surtout si on s’en souvient d’une année sur l’autre.

Du théorique à la pratique : surmontez les défis et imprévus de votre projet

Tout consultant honnête vous le dira : une belle méthodologie sur le papier est une chose, l’appliquer dans une organisation vivante en est une autre.

Première variable d’ajustement délicate : la disparité de maturité des parties prenantes. Certains interlocuteurs découvrent les enjeux ESG, cherchent des repères ou manifestent des angoisses face aux exigences de la collecte. D’autres viennent avec des demandes précises voire pointues. Organiser un processus à plusieurs vitesses, capable de répondre à ces besoins variés, est tout un art. Ce travail de pédagogie douce doit éviter deux écueils : infantiliser les plus aguerris et noyer les novices. C’est ici que l’élégance du sur-mesure devient stratégique.

deux managers discutant dans un bureau moderne

Autre écueil : la coordination inter-directionnelle. Le défi n’est pas simplement d’impliquer Finance, RH, Environnement ou Achats, mais de leur faire parler un même langage. La cohérence finale du reporting repose sur cette symphonie bien orchestrée des contributeurs – l’homogénéité du discours dans l’équipe en charge du reporting est donc primordiale.

Quant aux délais : ils sont compressés par définition. Il faut donc avancer vite, mais sans sacrifier la rigueur. Cela impose une approche simultanément agile et structurante : un cadrage initial pour baliser la méthode, suivi d’une exécution progressive, itérative, afin de poser les fondations d’une industrialisation dans le temps.

Ce que peut vraiment vous apporter une stratégie de reporting réussie

Évidemment, le respect des textes s’impose. L’arrivée progressive des exigences européennes en matière d’information extra-financière (CSRD, Taxonomie…) met tout le monde en ordre de marche. Mais au-delà de la conformité, un bon reporting devient un outil créateur de valeur.

D’abord parce qu’il permet de structurer sa gouvernance des données ESG. Il clarifie les responsabilités, les flux, les outils, et in fine, la capacité à produire des indicateurs fiables, comparables et auditables. Ce travail, bien mené, évite de dépendre d’une poignée de sherpas internes et permet à l’organisation de se doter d’une véritable mémoire collective autour de ses impacts RSE.

Ensuite, il devient un levier stratégique pour ses engagements environnementaux et sociaux. En suivant l’évolution interannuelle des émissions ou des indicateurs sociaux-clés, l’entreprise peut identifier les marges de progression, prioriser ses plans d’action et affiner ses feuilles de route. Le reporting n’est plus une photographie figée, mais une série dans laquelle chaque saison enrichit la précédente. Avec, en option, un bon logiciel pour fiabiliser la collecte, tout cela devient opérationnel – et non plus seulement aspirant.

Enfin, et surtout, une stratégie de données ESG lisible et partagée devient un formidable outil de crédibilité, tant en interne qu’à l’extérieur. Pour les collaborateurs, c’est une preuve tangible de l’engagement réel de leur entreprise. Pour les clients, les financeurs, les régulateurs : un élément différenciant dans un univers de plus en plus scruté.

Prenons l’exemple d’un grand distributeur européen. En développant un outil maison combinant émissions carbone, performances achats responsables et taux de féminisation des postes à responsabilité, il a pu créer un suivi opérationnel fin intégré au pilotage stratégique. Ce qui relevait hier d’un reporting contraint est devenu un tableau de bord managérial utilisé dans les comités de direction. CQFD.

En résumé : réussir son reporting extra-financier, c’est entrer dans une logique de pilotage par les impacts. Un bon dispositif repose sur une expertise technique solide, des outils robustes, une animation humaine structurée et une capacité à s’adapter au terrain. Oui, le chemin est complexe. Mais il en va de la capacité des organisations à créer une histoire crédible et lisible autour de leur responsabilité – non pas pour en faire une vitrine, mais un moteur.

Et vous, êtes-vous prêts à faire de votre reporting de durabilité une réussite et une opportunité de performance pour votre entreprise ? Chez Suricats Consulting, nous aimons allier rigueur, stratégie – et pourquoi pas, un soupçon d’audace. Parlons-en.

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